Glaucome
Qu’est-ce qu’un glaucome ?
Le glaucome est une maladie oculaire chronique qui endommage le nerf optique, souvent en raison d’une pression intraoculaire élevée.
Le nerf optique transmet les informations visuelles de l’œil au cerveau.
Lorsque le nerf optique subit des lésions, cela peut entraîner une perte progressive et irréversible de la vision, généralement en commençant par la périphérie du champ visuel.
Plusieurs types de glaucome existent, mais le plus courant est le glaucome à angle ouvert, qui se développe lentement et souvent sans symptômes évidents au début.
Moins fréquent, le glaucome à angle fermé se développe rapidement et peut provoquer une vision floue soudaine accompagnée de douleur et de rougeur oculaire. On observe également des glaucomes à pression normale, des glaucomes secondaires à d’autres pathologies oculaires et des glaucomes induits par les médicaments (corticoïdes).
Qui est concerné ?
Tout le monde peut développer un glaucome, mais certains facteurs peuvent augmenter ce risque. Le principal de ces facteurs, que l’on peut modifier, est l’augmentation de la pression intraoculaire.
Les personnes âgées et celles ayant une peau foncée développent plus souvent un glaucome. En général, il se manifeste à partir de l’âge de 40 ans et sa prévalence augmente avec le vieillissement. Environ une personne sur dix présente un glaucome après l’âge de 70 ans.
Les individus à la peau foncée sont plus susceptibles de développer un glaucome, qui peut apparaître à un âge plus jeune que chez d’autres groupes ethniques.
Certaines conditions médicales, telles que le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires, augmentent également le risque de glaucome.
Si un membre de la famille a eu un glaucome, le risque de développer la maladie est plus élevé. Une composante génétique peut être présente dans le développement du glaucome.
Les symptômes à surveiller
Le glaucome à angle ouvert, une forme courante de la maladie, se développe souvent de manière insidieuse, sans causer de douleur ou d’autres symptômes apparents. C’est pourquoi il est fréquemment détecté lors d’un examen ophtalmologique de routine, par exemple lorsqu’un patient consulte pour un problème de vision tel que la myopie ou la presbytie.
Cependant, certains symptômes peuvent indiquer un glaucome avancé :
- Des douleurs oculaires.
- Une diminution de la vision, en particulier sur les côtés. La vision centrale reste intacte, mais la vision périphérique est altérée, donnant l’impression de regarder à travers un tunnel.
- Des épisodes de vision floue intermittente
Quel examen pour la détecter ?
Mesure de la pression intraoculaire (PIO) :
Cet examen, appelé tonométrie, mesure la pression à l’intérieur de l’œil à l’aide d’un tonomètre. Une pression intraoculaire élevée est un facteur de risque important pour le développement du glaucome.
Acuité visuelle :
Ensuite, il évalue l’acuité visuelle du patient à différentes distances pour comprendre les troubles visuels ressentis.
Examen du nerf optique : L’ophtalmologue examinera le nerf optique à l’aide d’un ophtalmoscope pour rechercher tout signe de dommage ou de perte de fibres nerveuses. Des photographies du nerf optique peuvent également être prises pour suivre les changements au fil du temps.
Champ visuel : Un test de champ visuel permet de cartographier la vision périphérique et de détecter toute perte de champ visuel qui pourrait indiquer une atteinte du glaucome.
Les traitements envisagés
1er traitement possible : Par collyres
Les ophtalmologues prescrivent souvent des collyres en première intention pour réduire la pression intraoculaire. Les collyres diminuent la production de liquide intraoculaire ou augmentent son drainage. Les patients doivent utiliser les collyres régulièrement selon les indications de l’ophtalmologue.
2ème traitement possible : par laser
Les interventions au laser, telles que la trabéculoplastie au laser ou la cyclophotocoagulation au laser, peuvent être utilisées pour améliorer le drainage du liquide intraoculaire et réduire la pression dans l’œil.
3ème traitement possible : le traitement chirurgical
Si les traitements initiaux contre le glaucome ne parviennent pas à maîtriser la maladie et que la vision continue de se détériorer, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Des interventions chirurgicales telles que la trabéculectomie ou le drainage implantable peuvent être nécessaires pour créer un nouveau passage pour le drainage du liquide intraoculaire et abaisser la pression intraoculaire.
